Petawawa soldiers sharpen Arctic combat skills alongside NATO allies

Les soldats de Petawawa perfectionnent leurs compétences en combat arctique aux côtés des alliés de l’OTAN

Members of 3rd Battalion, The Royal Canadian Regiment, 10th Mountain Division, 11th Airborne Division and Finland’s Jaeger Brigade participated in Exercise ARCTIC FORGE to strengthen interoperability between NATO allies by conducting operations in Sodankyla, Finland in February, 2025. | Des membres du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, de la 10e Division de montagne, de la 11e Division aéroportée et la brigade des chasseurs finlandais ont participé à l’exercice ARCTIC FORGE afin de renforcer l’interopérabilité entre les alliés de l’OTAN en menant des opérations à Sodankylä, en Finlande, en février 2025. (Photo : Cpl Nicholas Brunshaw, Imagery Technician/technicien en imagerie )

Soldiers from Petawawa’s 2 Canadian Mechanized Brigade Group (2 CMBG) returned from a high-intensity multinational Arctic training mission where they worked side by side with United States and Finnish troops under challenging northern conditions.

From Feb. 17 to 28, about 40 Canadian soldiers participated in Exercise ARCTIC FORGE 25, held in Sodankylä, which is an area just north of the Arctic Circle and home to Finland’s Jaeger Brigade. The exercise brought together over 850 military personnel from Canada, the U.S., and Finland in a show of allied strength, cold-weather expertise and interoperability.

Personnel from 2 CMBG first integrated with soldiers of the U.S. Army’s 10th Mountain and 11th Airborne Divisions in Fort Wainwright, Alaska. Then, in coordination with the US Air Force, they conducted an airlift to Finland where they linked up with Jaeger Brigade and conducted field training and cold weather exercises.

Among those leading the charge was Captain (Capt) Jim Bell, who served as Direct Fire Support Platoon Commander and led the Canadian Platoon. He described the exercise as a success on multiple levels, praising the tactical realism built into the scenarios.

For the Canadian Army, Arctic training isn’t just about skill-building - it’s about strategic deterrence. “Demonstrating high degrees of readiness and operational excellence in the Arctic environment is critical in deterring threats to Canada’s North and NATO’s northern flank,” explained Capt Bell.

Sodankylä was uncharacteristically warm for February, with temperatures hovering around freezing and leading to intermittent rain throughout the exercise.

“This type of weather presents its own unique set of challenges for soldiers,” said Capt Bell. “However our team successfully managed to fight and sustain ourselves in these conditions, drawing on a strong foundation of training in cold weather environments.”

The primary objective of ARCTIC FORGE 25 was to demonstrate NATO’s ability to rapidly deploy to the Arctic, and its capacity to operate and sustain in harsh terrain, especially as northern security and sovereignty become increasingly strategic priorities.

But this was about more than just surviving in bad weather.

“Effective sustainment of our soldiers in extreme geographies such as the Arctic requires careful planning to ensure we are capable of sustaining sufficient combat power to achieve our tactical and operational aims,” noted Capt Bell. “Extreme and fluctuating temperature ranges paired with difficult terrain are characteristic of the Arctic environment and require deliberate consideration for how we operate.”

Canadian and American personnel had a chance to learn from their Finnish counterparts, whose reputation for Arctic warfare excellence is well-established. Soldiers took part in unique training activities, including riding in Finnish Leopard 2 main battle tanks, live-fire ski-and-shoot exercises using Finnish skis and rifles, and simulator training on the Next generation Light Anti-tank Weapon (NLAW) system.

“The Finnish soldiers we worked with were highly professional and exceptionally competent at operating in the cold weather environment,” Capt Bell said. “Our team learned a lot working alongside them during this exercise and look forward to continued integration and interoperation in the future.”

One of the key takeaways from the exercise was the growing need to adapt to rapidly changing battlefield technologies. Bell pointed out that unmanned aircraft systems (UAS), especially those with thermal imaging and long-range capabilities, are driving tactical changes.

“The increasing prevalence of UAS is changing how we conceal soldiers, vehicles and tracks in the Arctic. It’s forcing us to reconsider everything from camouflage to movement patterns,” he said.

Sustainment also emerged as a major theme. Maintaining combat power in remote, unforgiving environments like the Arctic requires detailed planning, especially as fluctuating temperatures and rough terrain continue to push military logistics to their limits.

This was the second iteration of Ex ARCTIC FORGE, which is held every two years, and the first time the Canadian Army took part. While not a NATO-led exercise, all participants are NATO allies, currently committed to strengthening cooperation in the region.

Les soldats de Petawawa perfectionnent leurs compétences en combat arctique aux côtés des alliés de l’OTAN

Des soldats du 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada (2 GBMC), basé à Petawawa, sont de retour d’un exercice d’entraînement multinational de haute intensité dans l’Arctique, mené aux côtés de troupes américaines et finlandaises dans des conditions nordiques rigoureuses.

Du 17 au 28 février, environ 40 militaires canadiens ont pris part à l’exercice ARCTIC FORGE 25 à Sodankylä, au nord du cercle polaire arctique, où est située la brigade des chasseurs finlandais. Plus de 850 membres des forces armées du Canada, des États-Unis et de la Finlande y ont participé, illustrant la force de l’alliance, l’expertise en milieu froid et l’interopérabilité entre partenaires.

Avant leur arrivée en Finlande, les membres du 2 GBMC se sont d’abord joints aux 10e division de montagne et 11e division aéroportée de l’Armée américaine à Fort Wainwright, en Alaska. Grâce au soutien de l’Armée de l’air américaine, ils ont ensuite été transportés en Finlande pour rejoindre la brigade des chasseurs et prendre part à des entraînements sur le terrain dans un environnement arctique exigeant.

Le capitaine Jim Bell, commandant du peloton de soutien de feu direct, dirigeait le contingent canadien. Il a qualifié l’exercice de réussite à plusieurs niveaux, saluant notamment le réalisme des scénarios tactiques. Pour l’Armée canadienne, l’entraînement dans le Nord ne vise pas seulement à développer les compétences, mais représente également un outil clé de dissuasion stratégique.

« Démontrer un haut niveau de préparation et de performance opérationnelle dans un environnement arctique est essentiel pour dissuader toute menace envers le Nord canadien et le flanc nord de l’OTAN », a expliqué le capitaine Bell.

À Sodankylä, les températures étaient anormalement douces pour un mois de février, avoisinant le point de congélation et provoquant des épisodes de pluie pendant l’exercice.

« Ce type de conditions impose des défis particuliers aux troupes, » a-t-il poursuivi. « Malgré cela, notre équipe a réussi à manœuvrer et à se maintenir sur le terrain grâce à une solide formation en milieu froid. » L’un des principaux objectifs d’ARCTIC FORGE 25 était de démontrer la capacité de l’OTAN à projeter rapidement des forces dans l’Arctique, en prouvant sa capacité à opérer de manière autonome dans des conditions extrêmes, alors que la sécurité et la souveraineté nordiques prennent une importance stratégique croissante.

Mais l’enjeu dépassait largement la simple survie en conditions difficiles.

« Assurer le maintien de nos capacités en région arctique nécessite une planification méticuleuse afin de conserver une puissance de combat suffisante pour atteindre nos objectifs tactiques et opérationnels », a souligné le capitaine Bell.

« L’Arctique, avec ses températures extrêmes et variables et son relief difficile, exige une approche réfléchie à tous les niveaux. »

Les soldats canadiens et américains ont aussi eu l’occasion de tirer parti de l’expertise reconnue des troupes finlandaises en guerre arctique. Ils ont notamment participé à des activités uniques comme des déplacements à bord de chars Leopard 2, des exercices de ski avec tirs réels à l’aide d’équipements finlandais, et des séances sur simulateur du système antichar NLAW de nouvelle génération.

« Les soldats finlandais étaient hautement professionnels et démontraient une excellente maîtrise des opérations en environnement froid », a affirmé le capitaine Bell. « Notre équipe a énormément appris grâce à cette collaboration et nous espérons continuer à renforcer notre coopération à l’avenir. »

Une des grandes leçons de l’exercice concerne l’évolution rapide des technologies de combat. Le capitaine Bell a notamment mentionné l’impact croissant des systèmes aériens sans pilote (UAS), en particulier ceux dotés de capteurs thermiques et de portée étendue.

« La généralisation des UAS nous oblige à repenser nos stratégies de camouflage et de déplacement en Arctique », a-t-il dit. « Leur présence modifie profondément notre manière de dissimuler soldats, véhicules et traces. » Le soutien logistique a également été un enjeu central. Maintenir une puissance de combat dans un environnement aussi isolé et hostile que l’Arctique requiert une planification logistique détaillée, surtout lorsque les températures extrêmes et le relief difficile mettent à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement.

Il s’agissait de la deuxième édition de l’exercice ARCTIC FORGE, organisé tous les deux ans, mais c’était la première fois que l’Armée canadienne y participait. Bien que l’exercice ne soit pas dirigé par l’OTAN, tous les pays participants sont des membres de l’Alliance, déterminés à renforcer leur coopération dans la région.